Voici « DIEGO », le respirateur d’urgence réalisé en collaboration avec Scm Group

C’est un devoir pour l’industrie de soutenir et de développer des projets technologiquement à l’avant-garde, et pas seulement d’un point de vue purement commercial, mais aussi et surtout pour le bien-être général. C’est pour cette raison que nous avons décidé de participer au projet « DIEGO », le premier respirateur artificiel d’urgence, de conception simple et innovante, pour l’assistance respiratoire des patients souffrant d’insuffisance respiratoire critique. Né pour répondre concrètement à l’urgence sanitaire due au Covid-19, il a été conçu par l’IIT – Institut Italien de Technologie de Gênes, et par l’Université de Ferrare, lesquels ont fait appel au soutien de SCM Group pour le simplifier, l’industrialiser et produire une première série du prototype 2.0. Le dispositif, totalement fabriqué en Italie, a déjà été testé sur des patients et notifié au Ministère de la Santé ; il est fiable et économique et pourra être utilisé dans les pays en voie de développement ayant des difficultés d’accès aux appareils de soins sophistiqués. Pour fonctionner, il utilise un simple ballon respiratoire de type BAVU. Il est intrinsèquement sûr, car à l’inverse de projets similaires actuellement en expérimentation, la force qui agit sur le ballon est la gravité, laquelle dépend de la masse qui est positionnée sur le levier qui comprime le ballon. En effet, l’idée de base est que le moteur électrique qui fait fonctionner DIEGO ne comprime pas le ballon, mais soulève périodiquement le poids du ballon en le relâchant successivement à chaque mouvement respiratoire.

DIEGO est le fruit de l’idée de Luciano Fadiga, professeur titulaire de Physiologie à Ferrare et directeur du Centre de Neurophysiologie translationelle de l’Institut Italien de Technologie (IIT), Giulio Sandini, professeur titulaire de génie biomédical et directeur fondateur de l’IIT et Diego Torazza, ingénieur concepteur à l’IIT.

Les modalités de fabrication de ce nouveau respirateur pour le distribuer sans but lucratif aux structures hospitalières concernées sont actuellement à l’étude.